Le syndrome de l’imposteur en écriture.

Aujourd’hui dans cet article, je vais aborder le sujet qui fâche : les fautes d’orthographe. Pour beaucoup, un écrivain est un intellectuel enfermé dans sa tour d’ivoire avec une culture ainsi qu’une connaissance sur la vie et les autres, irréprochables. Tout comme ce mythe, le fait de faire des fautes d’orthographe en étant écrivain l’est également. Je vais vous présenter différentes ressources pour vous aider dans les corrections de votre roman. Je vais tenter de vous donner un état d’esprit pour enlever vos blocages d’écriture par rapport à l’orthographe et vous faire confiance.

Faites-vous confiance et écrivez !

Que vous soyez dyslexique, avec des lacunes en orthographe, ou comme moi (parfois) inattentif, sachez que littéralement ON S’EN FOUT !

Qu’est-ce qui est important dans le fait d’écrire ?

Selon moi, quand on commence à écrire, c’est pour soi, pour exprimer, représenter, se faire plaisir. L’écriture est un exutoire et le moyen de donner vie à des choses dont nous, et seulement nous, avons le secret. Ensuite, on se dit “pourquoi pas le faire lire”, donc la dimension de partage rentre en jeu. Ensuite, si vraiment l’exercice au quotidien vous plaît, comme ce fut mon cas, on se dit “pourquoi pas essayer de bien le travailler et de le proposer à des maisons d’édition pour être publié et surtout lu”. Dans cette idée, vous voyez bien que seules la motivation et l’envie rentrent en compte. Les fautes d’orthographe ne font pas partie de l’équation. Le plus important, c’est votre créativité, votre envie de partager vos idées qu’elles soient originales et percutantes au niveau des émotions provoquées sur le lecteur. C’est ça le plus important. Des fautes on en fait tous et ça se corrige, les idées c’est propre à chacun et personne ne pourra les créer à votre place.

La régularité est la clé.

Pratiquer l’écriture au quotidien vous fera indéniablement progresser en orthographe. Pourquoi ? Parce que vous allez écrire tous les jours (ou quotidiennement), il n’y a pas de secret, plus on pratique et qu’on s’adonne à quelque chose, plus on progresse. Vous allez être amené à vous relire, à vous faire corriger et à vous corriger, à vous faire conseiller, etc. De ce fait, vous allez automatiquement, avec le temps, changer votre façon d’écrire et votre connaissance de la langue française, qui n’est pas une langue facile (mais ce n’est pas une excuse !). Vous allez acquérir des automatismes qui vont largement influencer votre productivité et la qualité de vos écrits. À force de le faire,  lorsque vous lirez (magazines, livres, etc.) voir des tournures que vous auriez faites différemment ou même des fautes.

Cultivez-vous et relisez-vous.

Le meilleur conseil que je peux vous donner, c’est cultivez-vous, lisez, notez le vocabulaire et les tournures employés pour que ça rentre dans votre schéma de travail inconsciemment. Autre conseil, relisez-vous, à voix basse et à voix haute, vous allez d’or et déjà voir des fautes ou des tournures qui sonnent mal.

Des ressources pratiques pour votre écriture.

Dire qu’auparavant, des auteurs tels que Victor Hugo écrivaient et réécrivaient tout à la main, c’est clair qu’ ils n’avaient pas trop le droit à l’erreur…  Aujourd’hui, on a la chance d’être à l’ère du numérique, d’écrire sur des ordinateurs et de pouvoir retoucher, reprendre, recommencer facilement sans perdre trop de temps et ça c’est génial quand on est écrivain !

Combien d’ouvrages aurait écrits s’il n’avait pas tout dû écrire à la main ?

Réponse : beaucoup plus c’est certain, alors profitez de cette opportunité donnée !  Autre que pouvoir écrire facilement, les nouvelles technologies ont apporté ,avec elles, leur lot de praticité, dont des logiciels correcteurs d’orthographe qui sont d’une grande aide, mais ne font pas tout. 

Quels logiciels j’utilise ?

Il existe une multitude d’options et de logiciels pour corriger vos fautes et ainsi vous aider dans les relectures. De mon côté, j’utilise quotidiennement dans mon travail d’écriture : 

  • Antidote qui est un logiciel payant à télécharger. Mon avis : vraiment bien et assez pointu, il ne voit pas tout, mais il enlève une bonne partie des fautes d’orthographe, d’accords, de grammaire et de vocabulaire, donc c’est assez complet, mais faites attention quand même. 
  • Spell boy, cordial qui sont des logiciels de correction gratuits en ligne. Ils sont bien, mais limités par rapport à Antidote par exemple. Je les utilise beaucoup pour des petits textes et quand je souhaite aller vite. 

Relisez-vous.

Quoi qu’il arrive les logiciels ne font pas tout, relisez-vous, car au-delà des fautes d’orthographes,  il faut que votre histoire ait un rythme. En effet, il faut qu’elle soit cohérente, belle, sonne bien et interpelle le lecteur. Forcément un bon vocabulaire et orthographe aident à la bonne lecture et sa fluidité, mais il faut que le fond soit aussi présent. Travaillez la musicalité de votre manuscrit, son rythme en vous relisant, en particulier, à voix haute, pour déceler d’éventuelles erreurs ou choses à faire évoluer.

Faites appel à des correcteurs et bêta lecteurs.

Après avoir fait des corrections personnelles, des relectures de votre côté, pour améliorer au mieux votre oeuvre, il est bon de commencer à la partager avec des correcteurs ou bêta lecteurs qui vont pouvoir justement participer à l’amélioration de la langue, corriger d’éventuelles fautes, améliorer le rythme de votre histoire et vous donner un premier avis. C’est une aide précieuse et une étape obligatoire dans l’optimisation de vos écrits et de correction de fautes, cela peut vraiment vous aider, vous rassurer et améliorer votre connaissance de la langue.

Comment trouver des relecteurs et bêtas lecteurs ?

J’en avais parlé lors de ma première vidéo sur : comment faire des relectures de son roman ? 

Vous pouvez demander à des proches qui ont un attrait pour la lecture ou l’écriture, qui exercent dans des métiers comme l’édition ou la rédaction pour vous donner déjà un avis et des retours constructifs. Ensuite, je vous conseille de faire appel à des bêtas lecteurs, vous pouvez en trouver sur des groupes Facebook de passionnés, voici une petite liste : 

Investissez dans un service professionnel.

Enfin, je vous conseille, et je pense vraiment le faire pour mon prochain roman de passer par des correcteurs et relecteurs professionnels, donc c’est certes un budget, mais du coup vous allez avoir un retour professionnel. Je n’en connais pas  puisque je n’ai pas encore testé, d’ailleurs n’hésitez pas à commenter cet article si vous connaissez des professionnels de ce métier pour me les partager à moi et surtout à la communauté. Je sais que vous pouvez en trouver sur des groupes Facebook, certains passent des appels, vous pouvez en trouver sur Instagram :

Certains auteurs ou gros organismes comme :

Ces derniers proposent leur service de correction, de relecture et de conseils pour optimiser votre roman. En vrai, il y a beaucoup de possibilités, c’est à vous de choisir et de prendre connaissance de ce qui vous convient le mieux en termes de prix, d’expérience et avec qui vous êtes à l’aise. La confiance dans les échanges est primordiale selon moi et surtout pour un travail d’écriture. Sinon, une simple recherche Google vous donnera des résultats sur des listes de correcteurs plus ou moins référencés. 

Pour finir

En attendant le prochain article, j’espère que celui-ci vous a plu et qu’il vous a aidé à prendre confiance en votre écriture et vos talents d’auteur. L’orthographe ne doit pas être un frein à votre envie d’écrire. N’hésitez pas à commenter et partager cet article, vous pouvez également me retrouver sur Instagram où je poste régulièrement. 

Bonne écriture !

plume-noire

Sarah JOAN

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